Royale, la ville balnéaire d’Ostende regorge de perles architecturales, parmi lesquelles le Kursaal fait figure de joyau de la couronne. Dès l’entrée, le style résolument moderne de l’édifice dessiné par Léon Stynen frappe les yeux. A l’approche du 70e anniversaire, les oeuvres d’art y ont été restaurées.
Veerle Windels
L’art indispensable
Els Degryse, guide expérimentée du Kursaal d’Ostende, révèle l’histoire captivante de la statue “Dikke Mathille” et l’importance de l’art dans l’architecture de Léon Stynen. Malgré sa renommée discrète, Stynen est un pilier du modernisme belge, ayant conçu des bâtiments emblématiques et intégré l’art dans ses projets, affirmant que sans art, il n’y aurait pas de Kursaal.
Un bâtiment féminin
L’architecte Léon Stynen, influencé par Le Corbusier, a conçu le Kursaal d’Ostende en privilégiant la transparence et la lumière.
Utilisant béton et aluminium, il a créé un espace élégant et ouvert sur la mer, reflétant une esthétique moderne et délicate.
Son œuvre, bien que moins connue, incarne l’esprit du Bauhaus et reste un témoignage de son approche intégrée de l’architecture.
Les amis de la Cambre
Léon Stynen, directeur de La Cambre et architecte du Kursaal d’Ostende, a collaboré avec des artistes renommés.
Leurs œuvres, intégrées dans l’architecture, reflètent une harmonie entre l’art et l’espace, évoquant la mer et ses mystères.
Ces créations artistiques, bien que moins connues aujourd’hui, ont marqué leur époque et continuent d’enrichir le patrimoine culturel belge.
La fresque de Delvaux
Trésor du Kursaal, a été créée par l’artiste et ses élèves, reflétant la passion et le dévouement. Le Kursaal, autrefois un casino, est maintenant un centre culturel vibrant, témoignant de la résilience et de la restauration du patrimoine artistique belge, malgré les défis du temps et de l’histoire.