A la mi-juin, nous devrions savoir officiellement si The Wall – le surnom du gardien de but Vincent Vanasch – sera à nouveau de la partie avec les Red Lions aux Jeux de Paris. Visite à domicile chez le gardien du temps de son équipe.
Serge Vanmaercke
À l’automne dernier, Kennes publiait la biographie du « meilleur gardien de hockey du monde ». Vincent Vanasch, bilingue et patriote, est au centre de l’histoire. Il explique : « Je tiens un grateful book et j’ai une bonne mémoire. » Cela permet de se remémorer des moments précieux avec sa famille et les Red Lions.
L’homme a effectivement bonne mémoire. Une heure de conversation montre sa détermination sportive et chaleur humaine. À quelques mois des Jeux de Paris, il espère défendre notre goal national. L’an dernier, les Red Lions étaient vice-Champions du Monde et médaillés de bronze au Championnat d’Europe.
Rebaptisé à Londres
Vincent Vanasch a acquis le surnom The Wall. Après un match aux Jeux Olympiques de 2012, où il a réalisé 15 arrêts, il est devenu infranchissable. Ce surnom incarne sa passion et sa fierté, allant au-delà d’une simple position sur le terrain.
Miles – Les JO de Paris approchent, comment vivez-vous cette période ?
Vincent Vanasch – Physiquement, je me sens super bien et mentalement encore mieux. En ce qui me concerne, je suis prêt pour cette Olympiade et même pour la suivante.
« ON PEUT ASSISTER À UN MATCH DE HOCKEY AVEC DES JOUEURS DE TOUT PREMIER PLAN POUR TROIS FOIS RIEN. C’EST UN PEU LE CONTRAIRE DE CE QUI SE PASSE AU FOOTBALL.”
Célébrant chaque arrêt, Vincent Vanasch forge un mental solide. Il est également un amateur de montres et apprécie la qualité et les valeurs de Frederique Constant. Quant aux idées reçues sur le hockey, il souligne que les joueurs viennent de milieux variés, loin des clichés de richesse associés au football.
